Le lexique du jardin

Il y a quelques années, je partais de 0 en terme de connaissances sur le jardinage. Terreau, terre végétale, butter, pailler…Autant de termes barbares pour moi à l’époque! Dans cet article, retrouvez Le lexique du jardin.

lexique

Le terreau:

C’est la « terre noire » que vous achetez en jardinerie. En fait, c’est une terre enrichie en compost!

Le compost:

C’est une matière noire de végétaux décomposés. Cela a la même odeur que le sol dans une forêt. Normale, c’est le même principe dans la nature sauf que les végétaux de décomposent à même le sol!

La terre végétale:

Une terre classique qui a été ratissée sur les premiers centimètres du sol.

Une terre légère:

C’est une terre qui se rapproche de la texture du sable. Elle s’égrène facilement et l’eau passe à travers.

Une terre lourde:

C’est une terre qui se rapproche de la texture de l’argile. Grosso modo, vous pouvez presque faire de la pâte à modeler avec ce genre de terre lorsqu’elle est humide.

Une terre riche et une terre pauvre:

On parlera de richesse quand on parlera des nutriments dans une terre. Les terres lourdes sont les plus riches!

Butter:

Non on ne tue personne! Certaines plantes ont besoin qu’on leur rajoute de la terre à leur base quand elle pousse.

Biner:

Ameublir la terre au pied du plant.

Bêcher:

Fendre la terre pour l’ameublir avec une bêche.

Pailler le sol:

C’est simplement éviter de laisser la terre nue. On peut pailler avec à peu près n’importe quoi: bois, roche, caillou, bâche, carton…

Des semis:

Ce sont les graines!

Semis qui « file »:

Développement anormal du plant germé en hauteur à la recherche de la lumière. Le plant finit par s’épuiser et se casse.

Des plants:

Ce sont des semis qui ont germé et qui ont des feuilles.

Des rhizomes:

Ce sont des racines qui se propagent sous la terre pour créer des nouveaux plants. C’est le cas des bambous traçants par exemple.

Des stolons:

Même chose que les rhizomes mais à la surface! Les fraises se multiplient par stolons.

Repiquer:

C’est le fait de prélever un jeune plant qui vient de germer pour le planter dans un pot individuel.

Rempoter:

Déplacer le plant avec sa motte dans un pot plus grand.

Les plantes vivaces:

Se dit de plantes qui survivent d’une année à une autre ( ne craignent pas le gel).

Plantes annuelles:

Plantes qui ne passent pas l’hiver ( craignent le gel).

 

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Créer un bassin.

Créer un bassin n’est pas très compliqué, il vous faudra toutefois prendre quelques précautions.

1- Réfléchir en amont et délimiter un espace définitif pour votre bassin.

Attention, prenez le temps, il sera difficile de changer d’avis par la suite… Veillez à ce qu’il ne soit pas sous un grand arbre pour éviter la pollution par les feuilles. Il faudra également penser à adopter des petites poissons pour éviter la prolifération des larves de moustiques. Les poissons rouges en feront leur festin!

2- Choisir la base de son bassin.

Bassin préformé ou bâche. Personnellement, je vous conseille la bâche. Plus solide, elle sera également plus simple à installer surtout si votre terrain est caillouteux.

3- Commencer à creuser en ayant à l’esprit cet impératif: votre bassin devra avoir 4 paliers.

Le fond, un premier niveau, un second niveau et enfin les berges ( où l’eau ne devrait pas monter). Attention, ne négligez pas cette étape, elle est indispensable notamment pour l’installation de vos futures plantes d’eau! Un dessin vaut mieux qu’un long discours:

bassin

4- Une fois que votre bassin est creusé avec ses niveaux, installer la bâche.

Faites la bien dépasser sur les bords. Pas de panique, vous ne pourrez pas éviter les plis. Privilégier les gros plis à une multitude de petits. Remplissez le fond de la bâche d’eau pour la caler au fond. Découper les bords aux ciseaux en laissant une marge confortable.

5- Afin de cacher la vilaine bâche mais aussi pour protéger celle-ci des rayons UV qui peuvent la détériorer au fil des années, voici mon astuce: dérouler de la toile de jute sur les bords. C’est écologique et le rendu est très naturel…

6- Décorer vos berges à votre convenance: pierres, rochers, sable… Faites vous plaisir!

7- Installer quelques plantes d’eau à chaque palier de votre bassin.

8- Prévoir une petite cascade naturelle ( ou pas).

Mon astuce a été de créer une cascade solaire… Je vous explique ça ici.

Pour fabriquer sa cascade solaire, vous pouvez utiliser n’importe quelle fontaine solaire à la condition qu’elle soit un minimum puissante (une 5w fera l’affaire). Pour fonctionner sans soleil, 2 possibilités: soit vous dépatouiller pour raccorder votre panneau solaire à une batterie ou acheter le tout déjà tout prêt.

9- Installer vos amis les poissons.

Comptez un poisson rouge pour 50 litres d’eau grand minimum.

10- Profitez de votre bassin!!!

Ps: mon bassin est tout récent. J’en avais crée un l’année précédente dans un gros pot pour voir comment cela évoluait. La saison des plantes aquatiques n’a pas repris, il n’est donc pas complètement terminé!

bassinbassin

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Les 5 astuces pour réussir son potager

Lorsqu’on se lance dans un potager, on ne sait par quel bout commencer. Pourtant, il existe des règles de bon sens qui vous éviteront bien des déceptions! Dans cet article, vous trouverez les 5 astuces pour réussir son potager.

1- Observer.

Croyez-moi, rien de pire que de planter à tout va! Au bout du compte ce sera une perte de temps et d’argent. Commencer petit… Trouvez la zone combinant idéalement les critères suivants: ensoleillement maximal et zone épargnée par les enfants et les animaux de compagnie ( tous deux étant des armes de destructions massives pour les végétaux ;-))

Ci-dessous,les bordures de mon allée, exposée sud-est, aménagée en zone de culture.

2- Commencer petit.

L’erreur typique lorsqu’on se lance dans un potager et de vouloir gérer de grands espaces.

Démarrer un potager demande un investissement de temps conséquent dans les premiers temps. On se laisse vite déborder.. Commencer petit!

Délimiter un premier espace qui sera consacré à votre potager.

Pour ma part j’utilise des bûches. Mais cela peut aussi bien être des grosses pierres ou ce que vous avez sous la main..

Cela vous permettra de visualiser l’espace disponible que vous souhaitez consacrer à votre potager. Cela vous permettra également de progresser petit à petit. Vous pourrez commencer à créer un potager sur une petite parcelle puis vous pourrez créer de nouvelles zones petit à petit.

Ci-dessous, une nouvelle zone de culture ( paillée à gauche), délimitée par des moellons qui me restaient au garage. Après un petit coup de peinture, je m’en suis servi également comme pots pour mes bulbes.

 

3- Couvrez ( on dit « paillez ») votre sol.

« Pailler » son sol ne veut pas dire forcément le couvrir de paille. L’idée est d’éviter que la terre soit nue. On pourra pailler son sol avec du bois, de la paille ou même une bâche! Plus le paillage est épais, moins l’arrosage sera abondant. La nature déteste le vide… Un sol paillé est un sol où les végétaux indésirables ne pousseront pas.

Ci-dessous, un paillage mélangé de feuilles mortes, de chutes d’épines de thuyas et de litière de poules.

4- L’eau, c’est la vie…

En permaculture, l’idée est de laisser faire la nature mais parfois ( c’est du vécu), elle galère! Observez vos cultures: un manque d’eau se traduira par des feuilles tombantes. Arrosez de préférence en fin de journée pour éviter l’évaporation et toujours le pied en évitant les feuilles.

Lors de l’installation de votre potager, veillez bien à pouvoir intervenir pour l’arrosage si besoin.

5- On note ce qu’on a planté!

Oui, oui moi aussi j’étais convaincue que ma mémoire était infaillible! Penser à écrire le type de semis ainsi que leur date de plantation au marqueur indélébile ( le stylo et le feutre disparaissent très rapidement)! Autre astuce: coller des étiquettes sur les supports étiquettes.

 

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