Tout savoir sur les panneaux solaires: rentables ou pas etc

Comme moi vous êtes sûrement inondés de pubs vous incitant à investir dans les panneaux solaires. Dans cet article, sans rentrer dans trop de détails techniques, je vais tenter de vous aider à y voir un peu plus clair pour tout savoir sur les panneaux solaires : rentables ou pas etc

1- Les panneaux solaires sont ils tous identiques?

La réponse est non.

Les plus anciens sont appelés panneaux thermiques: un liquide est chauffé dans les panneaux par le soleil. Ce liquide va chauffer ensuite des appareils type chauffe-eau par exemple. Les plus anciens sont appelés panneaux thermiques: un liquide est chauffé dans les panneaux par le soleil. Ce liquide va chauffer ensuite des appareils type chauffe-eau par exemple.

Ensuite, les panneaux les plus connus sont les photovoltaïques: ils transforment l’énergie solaire en électricité.

Enfin, les nouveaux sont appelés hybrides: grosso modo ils permettent à la fois de produire de l’électricité et de restituer de la chaleur . Ce sont des panneaux mixant les deux technologies citées plus haut. Leur achat et leur installation est supérieure de l’ordre de 30% aux panneaux photovoltaïques.

2-Les panneaux solaires sont ils rentables?

Avant de parler rentabilité il faut comprendre deux principes assez simples:

  • Les panneaux doivent être très bien exposés. Oubliez donc si votre toiture est au nord ou si les arbres ou la maison du voisin vous font de l’ombre 3h par jours.
  • ce qui plombe un budget d’installation est l’installation de batteries.

Mais, si vous décidez de vous en passer, la rentabilité est largement possible pour peu de bien choisir le nombre de panneaux.

En effet, soyons clairs: les ventes/installations de 20 panneaux de 300w sans batteries  ne seront quasiment JAMAIS amortis.

Pourquoi?

1- Dans le cas où vous souhaitez uniquement consommer votre électricité, la moyenne est de 2500W en instantané. Loin des 6000w produits par vos panneaux. Le reste sera soit renvoyé dans le réseau GRATUITEMENT soit racheté par un ERDF à un prix largement inférieur que celui que nous payons en utilisant l’électricité.

2- Or, l’amortissement est calculé sur 20 ans .L ‘efficacité des panneaux décroît et certains éléments seront probablement à changer au bout de 10 ans . C’est le cas des onduleurs de chaque panneau qui permettent de transformer l’électricité de vos panneaux  en électricité compatible pour votre réseau domestique).

Ajoutez à cela:

– un coût initial d’installation élevé étant donné le volume important de panneaux.

– le fait que sans batteries vous aurez toujours besoin d’électricité auprès d’un fournisseur ( pour la nuit et les jours pluvieux).

Le mirage de la rentabilité s’envole…

Quelles solutions?

La  solution intéressante pour la majorité des foyers est la suivante:

Installation entre 4 et 8 panneaux de 300w chacun sans batterie ( entre 1600 et 3000€  sans installation entre 1000€ et 2000€ ).

Pourquoi?

Parce que ce dimensionnement va vous permettre de baisser entre 40 et 60% de votre consommation d’électricité sans un investissement de départ trop élevé. L’énergie produite en journée sera directement utilisée par vos appareils électriques sans réinjection dans le réseau du surplus. Autant d’euros économisés . Cela va très vite pour peu que de nouvelles habitudes soient prises: programmer les appareils non simultanément et à des horaires d’ensoleillement entre 10h et 17h.

Toutefois , il existe principalement 3 cas où l’installation de grandes quantités de panneaux peut être rentable:

  • pour les entreprises qui bénéficient de leviers financiers intéressants.
  • pour les particuliers sur site isolé qui quoiqu’il en soit auraient dû se raccorder au réseau avec un coût initial élevé.
  • Si le coût de rachat de l’électricité fixé par l’Etat augmente de manière significative.

Les panneaux solaires sont ils écologiques?

La grosse polémique se situe toujours au niveau des batteries et leur problématique actuelle de recyclage.

Toutefois, la problématique est la même pour nos ordinateurs et autres smartphones… Sans que cela ne crée plus de polémiques que ça.

L’avenir se situe peut être au niveau du couplage des voitures électriques et des panneaux photovoltaïques.

Par exemple, pourquoi ne pas recycler les batteries de voitures électriques en fin de vie en batteries domestiques?

 

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Les échecs en permaculture : une réalité à prendre en compte.

Des terres meubles, de la vie sur le sol, des légumes à profusion.. Voici les principaux arguments qui ont donné à beaucoup de personnes l’envie de cultiver sur buttes ou de créer leurs propres « lasagnes ».

Mais voilà, lorsqu’on met la main à la pâte, on est loin de récolter à tous les coups les fruits de son travail…

De désillusions en désillusions, beaucoup perdent patience, échaudés par les obstacles apparaissant chacun à leur tour.

Tour d’horizon des principaux échecs rencontrés en permaculture …

1- La prolifération des limaces.

Permaculture rime avec paillage. Et qui dit paillage dit très souvent… limaces.

Un endroit abrité et humide avec en prime la restauration ( vos plantes) sur place. Pourquoi s’en priveraient-elles?

C’est tout à fait normal. Vous avez modifié le milieu naturel et il faut un temps d’adaptation avant que tout ne se mette en place.

Afin d’accélérer le processus, n’hésitez pas à installer des fagots de bois au soleil, ce seront les futurs abris des lézards qui se délecteront des gastéropodes.

Si la prolifération est intense, limitez le paillage issus de bois et préférez le paillage de paille, foin, tonte..

2- Les pucerons

Lorsqu’on n’utilise plus de produits chimiques, la vie s’installe et cela peut être vite désagréable lorsqu’on s’aperçoit que notre future récolte sert à nourrir les insectes du quartier!

Dans mon article , vous trouverez toutes les indications pour tenter de cohabiter avec les « suceurs de sève » pacifiquement!

3- Les plants deviennent jaunes et ne poussent que très doucement.

Vous vous attendiez à une croissance exponentielle et à des légumes à profusion. Vous voici donc dubitatifs devant ce plant qui peine à grandir. Pire les feuilles jaunissent!

Pas de panique, la plante souffre probablement de ce qu’on appelle « la faim d’azote »: Pour se décomposer les éléments du sol ( comme votre paillage) ont besoin d’azote présents dans la terre. Celui ci est prélevé en priorité. S’il n’en reste pas suffisamment dans votre sol , votre plant peinera à pousser.

Pour ma part, j’ai pris le parti d’intervenir le moins possible. Mon astuce est de mélanger les végétaux et de les planter à différents endroits du jardin. Ainsi chaque plante optimisera son développement selon les conditions qui lui sont favorables.

En hiver, n’hésitez pas à jeter directement au sol vos épluchures de fruits et légumes: elles enrichiront le sol pour votre prochaine saison.

En pleine saison, un apport de purin d’orties, de prêle pourront aider la croissance des végétaux.

 4- Les aléas climatiques

Orages, vents, grêles… Des heures de travail détruites en quelques minutes. Difficile à vivre.

Force est de constater que devant mère Nature, l’Homme se trouve très rapidement démuni.

C’est là que la permaculture en tant que philosophie se différencie des techniques de jardinage traditionnelles.

Produire beaucoup n’est pas une finalité en soi. L’idée est de profiter de ce que la nature veut bien nous donner. Certaines années, nous croulons sous les fruits et légumes, d’autres années non.

L’idée sous jacente est donc également de créer un écosystème qui puisse produire, malgré les avaries, et se régénérer de lui-même.

La solution est donc de varier au maximum les végétaux dans votre jardin, de penser à leurs emplacements ( contre un mur , protégés par le feuillage d’un arbre etc), pour minimiser l’impact des variations climatiques.

Mais soyons humbles, cela ne suffit pas toujours et la Nature gagne toujours…

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Les produits périmés sont-ils dangereux?

DLC , DLUO, à consommer de préférence avant le..
Beaucoup de notions qui mènent beaucoup de personnes à jeter un produit dès que la date inscrite sur le paquet est dépassé.
Tous les produits périmés sont-ils dangereux?

Voici quelques repères simples pour éviter de jeter:

– Produits secs et conserves: sucre, farine, biscuits, pâtes, riz, chocolat..Tous ces produits ne périment pas. Ils sont sans aucun danger pour la santé! Au fil du temps leur qualité gustative diminue ou leur aspect change c’est pour ça qu’on parle de DLUO (date limite d’utilisation optimale) ou accompagnés de la mention  » à consommer de préférence avant le… » A ne jamais jeter!

– Yaourts: vous pouvez les consommer en toute sécurité pendant 3 semaines après la date indiquée! De toute façon, tout comme le lait entamé , l’odeur vous rebutera si le produit devient impropre à la consommation! Avez-vous déjà fabriquer vos propres yaourts? Non? Sachez que pour fabriquez du yaourt on verse des ferments lactiques dans du lait et qu’on le laisse fermenter pendant 8h à 10h heures entre 30 et 40 °.. 12h à température ambiante ( 20°) . La preuve que le produit est bien moins instable qu’on ne le pense!

– Le lait: si la bouteille est fermée et stérilisée (UHT), vous pouvez consommer votre bouteille pendant 3 mois. Attention, une fois ouvert, il se conserve au frais quelques jours.

-Les produits surgelés: s’il n’y a pas de rupture de la chaîne du froid ( décongélation/recongélation), pas de soucis, le produit pourra être consommé même après la date indiquée.

-Fruits et légumes: leurs aspects et leurs odeurs sont les meilleurs repères pour savoir s’ils sont encore consommables. Des fruits trop mûrs? Ne les jetez pas!  En confiture ou en gâteau, ils n’en seront que meilleurs!

ATTENTION! Certains produits périmés sont dangereux.

– La viande crue ou les plats à base d’œufs crus: alors là par contre on ne plaisante pas. On ne dépasse pas la DLC ( date limite de consommation). Ces produis sont très instables et une simple rupture dans la chaîne du froid peut permettre à des bactéries pathogènes de se développer.

Les fromages à base de lait cru non cuit sont déconseillés même non périmés aux enfants de moins de 4 ans.

Quelques conseils:

– En cas de doutes, ne prenez pas de risques inutiles surtout avec les enfants dont le système immunitaire est immature. Sachez qu’une cuisson à haute température ( jusqu’au cœur de l’aliment) permet de détruire les bactéries.

– Pensez à composter les fruits et légumes non consommables.

-Les œufs ( non cassés)  peuvent se conserver hors du frigo: ils n’apprécient pas les écarts de température. Le mieux est de ramasser soit-même en ayant son propre poulailler!

– Vider vos placards en utilisant en priorité les produits périssables.

-Pour plus d’informations:  service-public.fr

 

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