J’ai testé pour vous : la voiture électrique – Avis Nissan Leaf –

Après une longue réflexion et de multiples hésitations, l’heure du choix est finalement arrivée..

Notre vieux Diesel arrivait inexorablement en fin de vie et nous devions choisir notre nouvelle voiture. Dans un précédent article, j’exposais les principaux freins à l’achat . Tous ces éléments ont été levés au moment de faire notre choix. Nous voici conducteurs d’une Nissan Leaf  100% électrique, modèle 40kw.

Un petit point sur ce qui nous a fait  « basculer » :

L’impact de plus en plus lourd de la pollution liée aux véhicules à moteur

Les alertes aux particules fines sont devenues monnaie courante. Le constat autour de nous est alarmant : asthme, allergie etc pèsent de manière de plus en plus forte sur le quotidien de nombreux d’entre nous.

Autonomie

L’offre des voitures électriques s’est nettement améliorée. Les petits citadines atteignent facilement les 300 km d’autonomie. Les plus gros modèles atteignent plus de 600km.

Prix et impacts écologiques

Le prix à l’achat reste élevé. Les batteries ne sont pas encore remplaçables en France. Un peu comme un téléphone, peu à peu la voiture perd en autonomie au fil du temps. Elle devient alors obsolète et bonne pour la casse. Plusieurs pays permettent le changement de batteries, l’Europe pas encore…

En attendant, nous nous sommes donc tournés vers la location avec option d’achat. Nous louons notre véhicule et nous pourrons soit l’acheter, arrêter ou  prolonger la location au terme de notre durée d’engagement.

En cumulant la reprise de notre ancien véhicule et une prime à l’achat, nous roulons donc avec une voiture neuve pour moins de 100€/mois pendant 2 ans.

 

Avis Nissan Leaf version 40kw ( il existe une version avec plus d’autonomie :60kw).

Avis Nissan Leaf : Les + :

Le 1er point fondamental est l’absence totale de bruit : vous appuyez sur un bouton et la voici prête à rouler dans un silence surprenant.

Les personnes sont souvent surprises au passage de la voiture : au bord de la mer, des personnes marchaient sur la route sans se rendre compte que nous étions derrière eux !

Un léger sifflement comparable au bruit d’un tramway en marche trahit toutefois sa présence à qui sait tendre l’oreille.

La conduite est un véritable plaisir : les voitures électriques sont par définition automatiques. Fini la pédale d’embrayage et le levier de vitesse. Vous freinez et vous accélérez. La voiture s’occupe de tout le reste. Adieu également le calage : cela n’arrivera jamais ! Fini également le pot d’échappement qui vrombit et le stress lors d’un démarrage en côte. 0 émission de gaz carbonique.

En 2 mois de conduite, ce sont plus de 315 kg de Co2 que nous avons évité de libérer pour environ 3000km parcourus.

Plusieurs métropoles imposent désormais des circulations alternées ou des restrictions liées aux émissions (Crit’air). Les voitures électriques en sont exemptées.

Le dernier point et ce n’est pas le moindre : le passage à la pompe n’est qu’un vieux souvenir !

La recharge se fait à la maison par le biais d’une prise domestique classique (recharge lente)  ou par le biais de bornes de recharges déployéEs sur le tout le territoire. Comptez en moyenne 5€/ recharge rapide (entre 15 et 30 mn) pour entre 100 et  150km d’autonomie supplémentaire sur notre modèle.

Notez que la voiture s’auto régénère dans certains cas comme lors des descentes ou des freinages.

En ville, la vitesse étant modérée et les freinages fréquents, la baisse de l’autonomie est très faible les régénérations étant fréquentes.

Avis Nissan Leaf : Les – :

Si en ville, l’autonomie des batteries reste stable malgré les km parcourus, à partir de 90km/h, c’est une toute autre histoire. Elle fond comme neige au soleil. Ajouter à cela une montée et les km restants filent comme des secondes.

A noter tout de même qu’un trajet aller à 130km/h en montée progressive sur 200km ( vers la montagne par exemple)  vous contraindra à vous arrêter pour recharger sur une borne rapide alors que le retour en descente vous permettra le voyage d’une traite avec une autonomie restante assez large !

Si vous aimez traversez la France et que vous roulez plus de 200km par jour et que vos optez pour l’électrique, privilégiez des modèles ayant plus de 500km d’autonomie pour éviter des recharges trop fréquentes. Si vous souhaitez plus de détails techniques, vous pouvez continuer la lecture sinon cliquez ici .

 

En effet, il faut savoir que lors d’une recharge rapide, la voiture se recharge en 30mn jusqu’à 80% de son autonomie totale. Au-delà, les bornes semblent programmées pour baisser la charge. Cela permettrait notamment d’éviter que des voitures restent à la borne trop longtemps.

Sauf que selon notre expérience, il semblerait que la grosse part d’autonomie de la voiture se situe sur la partie entre 80 et 100% .Grosso modo, l’autonomie baisse beaucoup plus doucement dans cette tranche que sous les 80% selon notre vécu.

Concrètement sur voie rapide, cela se traduit sur une Nissan Leaf en mode éco à une recharge tous les 150km environ après votre première recharge rapide (que vous aurait probablement fait lorsqu’il vous restera environ 100km d’autonomie).

Sur voie rapide avec une vitesse moyenne de 110km/h, itinéraire classique, rechargée à 100%, en mode économique :

Trajet entre 0 et 250km : Pas de recharge.

Entre 250 et 350 km : 1 recharge.

Trajet entre 350 et 450km : 2 recharges.

Entre 450 et 550km : 3 recharges

ATTENTION : SI VOUS SOUHAITEZ ARRIVER A DESTINATION AVEC AU MOINS 150 KM D AUTONOMIE AJOUTEZ PREVOYEZ UNE RECHARGE SUPPLEMANTAIRE !

En cas de trajet vers un itinéraire en altitude aux mêmes conditions :

Trajet entre 0 et 150km : Pas de recharge.

Entre 150 et 250 km : 1 recharge.

Trajet entre 250 et 350km : 2 recharges.

Entre 350 et 450km : 3 recharges

Au-delà de 3 recharges prévues, je vous déconseille fortement l’utilisation de votre voiture électrique. Le trajet sera trop long et vous risquez la surchauffe.

Arrive le dernier point : le réseau de bornes de recharge rapide.

Celui-ci est très inégal sur le territoire et la fiabilité est encore aléatoire. Il est très fréquent qu’une borne sur 2 ne fonctionne pas. Toutefois, je trouve le résultat plutôt encourageant. Nous ne sommes jamais tombés en rade et le déploiement n’en est qu’à ses débuts. Il est toutefois nécessaire de planifier son itinéraire avant de partir.

 

Bilan

Regrettons-nous notre choix ?

Pour l’instant ABSOLUMENT PAS. Au contraire, il nous paraît inconcevable aujourd’hui de retourner au thermique.

Toutefois, même si les problème du rejet des particules dans l’air et de la dépendance au pétrole sont résolus,  la pollution concernant les batteries n’est pas à oublier, l’extraction des métaux étant extrêmement nuisible à la planète et aux êtres humains en général : il faut absolument appliquer les solutions permettant leur recyclage. Elles existent. Les constructeurs doivent être contraints à les appliquer.

Si vous souhaitez passer au 100% électrique, choisissez votre modèle et son autonomie en fonction de votre profil.

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Les bienfaits de l’ail

Il servait autrefois à repousser les potentiels vampires… Aujourd’hui, plus de suceurs de sang en vue, mais l’ail possède bien d’autres vertus oubliées. Un petit point sur les bienfaits de l’ail dans cet article.

 

1- Une plante millénaire.

L’ail ( Allium savitum), de la famille des liliacées,  originaire d’Asie , est utilisée depuis des millénaires pour ses nombreuses propriétés. C’était alors une « plante médicament » à l’époque où les traitements actuels n’existaient pas.

2- Une composition intéressante.

Outre les multiples vitamines renfermées, les chercheurs actuels s’interrogent sur les principes actifs contenus dans l’ail particulièrement l’allicine et l’ajoène.

En effet des études en cours étudient l’action de ces molécules dans les luttes antibactériennes.

Bientôt des sprays antiseptiques à base d’ail?

3- Quelles utilisations?

L’ail est un aliment couramment utilisé en cuisine. Cependant, il faut savoir que pour bénéficier de ses propriétés, il faut le consommer cru. En effet, plusieurs éléments de sa composition ne supportent pas la cuisson.

L’ail est principalement utilisé pour calmer les troubles digestifs liés à un déséquilibre du microbiote intestinal.

  • Ses propriétés laxatives permettent d’améliorer le confort intestinal en cas de constipation.
  • En cas de mycoses liées au Candida Albicans, l’ingestion d’ail permettra, par ses propriétés antifongiques, de contribuer à en diminuer les effets nuisibles ( ce champignon est naturellement présent dans notre corps, c’est la multiplication de celui-ci qui crée un déséquilibre et donc des troubles).  L’application d’ail en usage externe est déconseillé sur les muqueuses ( possibles irritations).
  • En cas de vers intestinaux, notamment les vilains oxyures qui embêtent les enfants,  les propriétés vermifuges de l’ail sont connues depuis bien longtemps !

Plusieurs sites internet évoquent d’autres utilisations que je ne citerai pas ici: en effet, l’utilisation de l’ail en phytothérapie permet un soin lors d’un trouble récurrent et identifié par la médecine.  En aucun cas, il ne pourra se substituer à des traitements recommandés par les médecins notamment lors d’affections bien plus graves.

4- Posologie et effets secondaires.

Si troubles évoqués ci- dessus:

Adulte: Une cuillère à soupe d’ail découpé en petits morceaux le 1er jour puis une cuillère à café pendant 3 jours. La dose est à modifier selon l’effet sur votre corps.

Il est vivement conseillé d’ingérer l’ail  lors d’un repas  car à jeun, il est susceptible de créer des brûlures d’estomac.

Il existe des « gélules » toutes prêtes à base d’ail. Elles aident les personnes incommodée par le goût. Toutefois, l’ail frais semble être plus efficace. Ma petite astuce: congeler l’ail en petits morceaux ou acheter le découpé et congelé: aucun goût lors de l’ingestion.

Enfants/ femmes enceintes/ personnes sous traitements  : consulter un médecin pour avis médical.

En cas de « surdosage » les principaux effets secondaires sont les diarrhées qui s’arrêteront dès l’arrêt de la prise d’ail.

Pas de risques « d’intoxications » du même acabit que lors de la prise de médicaments. Toutefois l’excès est toujours l’ennemi du bien, à consommer donc avec modération afin que ce remède de grand-mère prouve toute son efficacité.

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Faut-il se méfier des Saints de Glace ?

Ils arrivent! Le 11, 12 et 13 mai prochains arriveront les jours dits « Saints de glace ». Vous lisez ou entendez qu’il faut attendre que ces fameux jours soient passés pour pouvoir planter en pleine terre? Mythe ou réalité? Quelques éléments de réponses dans cet article, Faut-il se méfier des Saints de Glace ?

1- Les Saints de Glace: Qu’est ce que c’est?

Au Moyen-âge, en France,  les paysans priaient et jeûnaient durant 3 jours pour s’assurer la protection des cultures et une bonne récolte.

Par la suite, les prières se montrant peu efficaces, les trois jours devinrent annonciateurs du froid. Les paysans jugèrent qu’il fallait se méfier de planter et/ou de semer avant ces dates. Ces trois jours se rapportèrent à des personnalités que l’on nomma « Saints de glace ».

Le 11 mai fête saint Mamert. Le 12 mai met à l’honneur saint Pancrace et le 13 mai est consacré à saint Servais (ou Gervais). Aujourd’hui, dans notre calendrier grégorien, ces saints ont étéremplacés par Estelle, Achille et Rolande.

Le problème c’est qu’il est parfois arrivé… Qu’il gèle après ces fameux Saints de Glace!

Du coup, de nouveaux « Saints de Glace » sont apparus, bien moins connus, remplaçant les premiers :

14 mai:  » Le bon saint Boniface entre en brisant la glace. »

20 mai : « S’il gèle à la saint Bernardin, adieu le vin. » 

25 mai: « Mamert, Pancrace et Servais sont les trois saints de glace, mais saint Urbain les tient dans sa main. »

Le dernier « Saint de glace » est donc annoncé au 25 mai!

 

2- Faut-il attendre ou pas la mi-mai pour semer en pleine terre?

Les statistiques montrent que, durant cette période, de fortes gelées sont à craindre une année sur dix et de faibles gelées une année sur trois sur la métropole française.

A cela, il faut ajouter les spécificités de chaque micro-climat qui compose la France: les gelées sont plus à craindre en altitude qu’en plaine et moins redoutées sur le littoral qu’en pleine terre.

En altitude, il n’est pas rare qu’il neige durant le mois de juin, soit bien après les Saints de Glace. A contrario , en plaines, s’il fait plus de 10°C les 10 jours précédents les Saints de Glace, il est très peu probable qu’il gèle subitement.

 

3-  Quand planter en pleine terre en toute sécurité?

Faites confiance à votre bon sens et à votre sens de l’observation!

Pour ma part, je sème quelques graines « indicatrices » qui ne germent que si le sol et le temps sont relativement chauds de jour comme de nuit et ce plusieurs journées consécutives: Les graines de haricots par exemple ne germeront que si le froid est écarté.

Observez également les semis spontanés de graines de tomates par exemple qui seraient tombées sur le sol et qui germeraient toutes seules: leur germination est une bonne indication de l’entrée dans la saison chaude.

Toutefois, prudence est mère de sûreté! La nature est par définition imprévisible et il est bon de trouver des compromis pour éviter de ruiner ses efforts. Ainsi, si les conditions vous semblent favorables et que vos plants étouffent dans leur pot, vous pouvez tenter d’en repiquer la moitié en pleine terre tandis que l’autre moitié attendra sagement au chaud le moment propice à la plantation.

4- Listes des plantes potagères qui ne supportent pas le gel

– Haricots.

– Cucurbitacées: courgettes, courges, concombres, cornichons, melons, pastèques etc.

– Solanacées: tomates, aubergines, pommes de terre, poivrons, piments.

– Patates douces.

Les fruitiers survivront au gel mais s’ils sont en phase de floraison ou de fructification, les fruits seront perdus..

5- Listes des plants potagères supportant le gel .

– Pois/ fèves

Salades ( sur une très courte durée)

– Carottes, radis, navets, céleris.

– Choux.

– Les plantes aromatiques ( menthe, persil etc).

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