Les bienfaits de l’ail

Il servait autrefois à repousser les potentiels vampires… Aujourd’hui, plus de suceurs de sang en vue, mais l’ail possède bien d’autres vertus oubliées. Un petit point sur les bienfaits de l’ail dans cet article.

 

1- Une plante millénaire.

L’ail ( Allium savitum), de la famille des liliacées,  originaire d’Asie , est utilisée depuis des millénaires pour ses nombreuses propriétés. C’était alors une « plante médicament » à l’époque où les traitements actuels n’existaient pas.

2- Une composition intéressante.

Outre les multiples vitamines renfermées, les chercheurs actuels s’interrogent sur les principes actifs contenus dans l’ail particulièrement l’allicine et l’ajoène.

En effet des études en cours étudient l’action de ces molécules dans les luttes antibactériennes.

Bientôt des sprays antiseptiques à base d’ail?

3- Quelles utilisations?

L’ail est un aliment couramment utilisé en cuisine. Cependant, il faut savoir que pour bénéficier de ses propriétés, il faut le consommer cru. En effet, plusieurs éléments de sa composition ne supportent pas la cuisson.

L’ail est principalement utilisé pour calmer les troubles digestifs liés à un déséquilibre du microbiote intestinal.

  • Ses propriétés laxatives permettent d’améliorer le confort intestinal en cas de constipation.
  • En cas de mycoses liées au Candida Albicans, l’ingestion d’ail permettra, par ses propriétés antifongiques, de contribuer à en diminuer les effets nuisibles ( ce champignon est naturellement présent dans notre corps, c’est la multiplication de celui-ci qui crée un déséquilibre et donc des troubles).  L’application d’ail en usage externe est déconseillé sur les muqueuses ( possibles irritations).
  • En cas de vers intestinaux, notamment les vilains oxyures qui embêtent les enfants,  les propriétés vermifuges de l’ail sont connues depuis bien longtemps !

Plusieurs sites internet évoquent d’autres utilisations que je ne citerai pas ici: en effet, l’utilisation de l’ail en phytothérapie permet un soin lors d’un trouble récurrent et identifié par la médecine.  En aucun cas, il ne pourra se substituer à des traitements recommandés par les médecins notamment lors d’affections bien plus graves.

4- Posologie et effets secondaires.

Si troubles évoqués ci- dessus:

Adulte: Une cuillère à soupe d’ail découpé en petits morceaux le 1er jour puis une cuillère à café pendant 3 jours. La dose est à modifier selon l’effet sur votre corps.

Il est vivement conseillé d’ingérer l’ail  lors d’un repas  car à jeun, il est susceptible de créer des brûlures d’estomac.

Il existe des « gélules » toutes prêtes à base d’ail. Elles aident les personnes incommodée par le goût. Toutefois, l’ail frais semble être plus efficace. Ma petite astuce: congeler l’ail en petits morceaux ou acheter le découpé et congelé: aucun goût lors de l’ingestion.

Enfants/ femmes enceintes/ personnes sous traitements  : consulter un médecin pour avis médical.

En cas de « surdosage » les principaux effets secondaires sont les diarrhées qui s’arrêteront dès l’arrêt de la prise d’ail.

Pas de risques « d’intoxications » du même acabit que lors de la prise de médicaments. Toutefois l’excès est toujours l’ennemi du bien, à consommer donc avec modération afin que ce remède de grand-mère prouve toute son efficacité.

Cet article sur Les bienfaits de l’ail vous a plu?

N’hésitez pas à le partager ou à le liker!

Vous pouvez également nous rejoindre pour poser vos questions sur notre groupe  » La main verte »! »

Vous pouvez également me retrouver sur Instagram!

 

 

 

Faut-il se méfier des Saints de Glace ?

Ils arrivent! Le 11, 12 et 13 mai prochains arriveront les jours dits « Saints de glace ». Vous lisez ou entendez qu’il faut attendre que ces fameux jours soient passés pour pouvoir planter en pleine terre? Mythe ou réalité? Quelques éléments de réponses dans cet article, Faut-il se méfier des Saints de Glace ?

1- Les Saints de Glace: Qu’est ce que c’est?

Au Moyen-âge, en France,  les paysans priaient et jeûnaient durant 3 jours pour s’assurer la protection des cultures et une bonne récolte.

Par la suite, les prières se montrant peu efficaces, les trois jours devinrent annonciateurs du froid. Les paysans jugèrent qu’il fallait se méfier de planter et/ou de semer avant ces dates. Ces trois jours se rapportèrent à des personnalités que l’on nomma « Saints de glace ».

Le 11 mai fête saint Mamert. Le 12 mai met à l’honneur saint Pancrace et le 13 mai est consacré à saint Servais (ou Gervais). Aujourd’hui, dans notre calendrier grégorien, ces saints ont étéremplacés par Estelle, Achille et Rolande.

Le problème c’est qu’il est parfois arrivé… Qu’il gèle après ces fameux Saints de Glace!

Du coup, de nouveaux « Saints de Glace » sont apparus, bien moins connus, remplaçant les premiers :

14 mai:  » Le bon saint Boniface entre en brisant la glace. »

20 mai : « S’il gèle à la saint Bernardin, adieu le vin. » 

25 mai: « Mamert, Pancrace et Servais sont les trois saints de glace, mais saint Urbain les tient dans sa main. »

Le dernier « Saint de glace » est donc annoncé au 25 mai!

 

2- Faut-il attendre ou pas la mi-mai pour semer en pleine terre?

Les statistiques montrent que, durant cette période, de fortes gelées sont à craindre une année sur dix et de faibles gelées une année sur trois sur la métropole française.

A cela, il faut ajouter les spécificités de chaque micro-climat qui compose la France: les gelées sont plus à craindre en altitude qu’en plaine et moins redoutées sur le littoral qu’en pleine terre.

En altitude, il n’est pas rare qu’il neige durant le mois de juin, soit bien après les Saints de Glace. A contrario , en plaines, s’il fait plus de 10°C les 10 jours précédents les Saints de Glace, il est très peu probable qu’il gèle subitement.

 

3-  Quand planter en pleine terre en toute sécurité?

Faites confiance à votre bon sens et à votre sens de l’observation!

Pour ma part, je sème quelques graines « indicatrices » qui ne germent que si le sol et le temps sont relativement chauds de jour comme de nuit et ce plusieurs journées consécutives: Les graines de haricots par exemple ne germeront que si le froid est écarté.

Observez également les semis spontanés de graines de tomates par exemple qui seraient tombées sur le sol et qui germeraient toutes seules: leur germination est une bonne indication de l’entrée dans la saison chaude.

Toutefois, prudence est mère de sûreté! La nature est par définition imprévisible et il est bon de trouver des compromis pour éviter de ruiner ses efforts. Ainsi, si les conditions vous semblent favorables et que vos plants étouffent dans leur pot, vous pouvez tenter d’en repiquer la moitié en pleine terre tandis que l’autre moitié attendra sagement au chaud le moment propice à la plantation.

4- Listes des plantes potagères qui ne supportent pas le gel

– Haricots.

– Cucurbitacées: courgettes, courges, concombres, cornichons, melons, pastèques etc.

– Solanacées: tomates, aubergines, pommes de terre, poivrons, piments.

– Patates douces.

Les fruitiers survivront au gel mais s’ils sont en phase de floraison ou de fructification, les fruits seront perdus..

5- Listes des plants potagères supportant le gel .

– Pois/ fèves

Salades ( sur une très courte durée)

– Carottes, radis, navets, céleris.

– Choux.

– Les plantes aromatiques ( menthe, persil etc).

Cet article Faut-il se méfier des Saints de Glace vous a plu?

N’hésitez pas à le partager ou à le liker!

Vous pouvez également nous rejoindre pour poser vos questions sur notre groupe  » La main verte »! »

Vous pouvez également me retrouver sur Instagram!

 

 

 

 

Tout savoir sur la bouillie bordelaise

Vous en avez certainement entendu parler pour traiter les maladies d’arbres ou de plantes diverses. La bouille bordelaise est le traitement référence. Rien avoir avec une quelconque recette de cuisine, zoom sur ce produit largement utilisé mais fortement méconnu dans cet article Tout savoir sur la bouille bordelaise.

 

La bouille bordelaise, qu’est-ce que c’est ?

La bouillie bordelaise est un fongicide fabriqué à base de cuivre et de chaux.  Ses inventeurs s’occupaient de vignes à Bordeaux et ont découvert ce traitement pour traiter les maladies de la vigne.

Cette « bouillie » affecte négativement le métabolisme de la plupart des organismes vivants (animaux, micro-organismes et plantes, terrestres et aquatiques).

De ce fait elle est largement utilisée pour combattre les maladies liées aux champignons.

 

Est-ce que c’est chimique ?

La bouillie bordelaise est autorisée en culture biologique du fait qu’elle utilise des éléments a priori naturels ( chaux et cuivre). Toutefois la forme utilisée du cuivre est le sulfate de cuivre: un composant crée chimiquement par le mélange du cuivre et de l’acide sulfurique ( réaction qui donne la couleur bleue).

 

La bouille bordelaise est-elle dangereuse ?

Le cuivre a une forte action bactéricide et fongicide. Toutefois, la toxicité réside dans la dose utilisée et non dans l’élément lui-même.

Utilisée ponctuellement  et dans de bonnes conditions la bouillie bordelaise ne présentera pas de risques pour le consommateur.

Les producteurs doivent arrêter la pulvérisation à l’arrivée des récoltes et respecter une dose maximale de 4g/10m² sous peine de risquer de polluer les sols.

 

Quels dangers pour l’Homme et l’environnement ?

Utilisé de manière inappropriée, le cuivre en quantité excessive détruit à la fois les champignons souterrains, les germes et les vers de terre qui constituent la vie des sols.

Le sulfate de cuivre, utilisé dans la bouillie bordelaise, est la forme de cuivre la plus toxique pour l’homme. Il provoque de sévères irritations cutanées et oculaires, tout en étant toxique en cas d’ingestion.

Afin de prévenir tous risques, il est primordial de laver les fruits et légumes même bio achetés dans le commerce dans le cas où ils auraient reçu une pulvérisation avant récolte.

Si vous utilisez vous-même la bouillie bordelaise, son utilisation requiert des précautions et des recommandations :

  • porter gants, masque et lunettes de protection,
  • respecter les doses maximales autorisées en agriculture (4kg/ha), sans surdoser, c’est à dire 4g pour 10m² à l’échelle d’un jardin.

 

Existe-t-il des alternatives efficaces à la bouillie bordelaise ?

Les décoctions de prêle ou d’ail sont largement citées tout comme le purin d’orties. Toutefois leur efficacité semble moins faire l’unanimité que l’utilisation de la bouille bordelaise.

 

Faut-il ou non utiliser la bouille bordelaise dans son jardin ?

En permaculture, sa toxicité à long terme sur la vie du sol et la volonté d’intervenir le moins possible tend à en limiter l’utilisation voire à la proscrire.

Dans les exploitations, elle permet à de nombreux maraîchers d’éviter de perdre des récoltes entières.

Mal dosée et trop utilisée, elle créera à long terme un déséquilibre des sols qui nuira aux futures récoltes.

 

 

Cet article sur Tout savoir sur la bouille bordelaise vous a plu?

N’hésitez pas à le partager ou à le liker!

Vous pouvez également nous rejoindre pour poser vos questions sur notre groupe  » La main verte »! »

Vous pouvez également me retrouver sur Instagram!