Voiture électrique: perma ou pas?

Jardiner façon permaculture amène à s’interroger sur nos modes de vie et de consommation. L’utilisation de nos voitures thermiques et la pollution qu’elles engendrent est une réelle problématique.

Prime à la conversion, bonus écologique… Comme pour beaucoup, les voitures électriques ont suscité un vif intérêt de ma part. Pourtant, après de longs mois de réflexion, j’ai décidé d’y renoncer. Dans cet article, vous trouverez les raisons qui m’ont amené à abandonner mon projet.

1- Le prix.

Et oui, c’est un élément bien trivial mais il est incontournable.

Ma situation est assez classique: couple de salariés de la classe moyenne avec 2 enfants.

Grosso modo, pour espérer les aides de l’Etat, il faut acheter NEUF. Qui dit neuf, dit hors de prix ( comptez au minimum 23 000€ pour une entrée de gamme, petit gabarit). Sans compter sur le fait que la voiture électrique nécessite la location d’une batterie.

Afin de calmer un peu la douloureuse, reste les offres de location longue durée ou avec option d’achat.

Le problème? Ce ne sont finalement que des offres de crédit déguisées qui vous facturent l’utilisation de manière salée. Sans compter sur le fait qu’il vous faudra restituer le véhicule sans accrocs ( gare sinon aux frais de remises en état!).

Comptez au grand minimum 150€/ mois pendant environ 3 ans avec en plus un premier loyer d’environ 2000€. Sachant qu’après avoir donc versé l’équivalent de 7500€, la voiture ne vous appartiendra pas ( cela reste de la location..).

2- Jeter l’ancienne voiture toujours en état de marche, perma?

Acheter une voiture car l’ancienne ne fonctionne plus peut s’entendre quitte à y mettre le prix selon ses idéaux.

Mais qu’en est-il lorsque la voiture actuelle fonctionne encore très bien?

Si vous investissez dans l’électrique, on vous proposera entre 1000€ et 2500€ de rabais à condition que votre voiture thermique termine à la benne.

Jeter alors que cela fonctionne…? N’y a t il pas d’autres alternatives?

Je m’interroge réellement sur cet état de fait. Il y a 20 ans le diesel, c’était super.. Qu’en sera-t-il pour l’électrique avec du recul?

3- L’électrique, vraiment moins polluant?

Pas si sûr.. Le cycle de production est encore loin d’être satisfaisant..

« Si on analyse l’ensemble du cycle de vie du véhicule, on ne peut pas affirmer que la voiture électrique est actuellement meilleure pour l’environnement que la voiture thermique. »Yannick Perez

« Quand vous roulez en Norvège, qui produit son électricité grâce aux barrages électriques, c’est parfait. Mais quand vous êtes en Chine ou en Pologne, c’est effrayant, car l’électricité est produite avec des énergies primaires très polluantes comme le charbon.  » Claude Crampes

 

Acheter une voiture électrique apparaît comme étant un moindre mal à la situation actuelle, encore faut-il en avoir les moyens…

Pourtant, tant de précipitations de la part de nos dirigeants interroge: qu’en est-il réellement des répercussions sur l’environnement dans le monde?

Les matières premières nécessaires à la construction des batteries au lithium sont prélevées dans des pays du Tiers-Monde ou en développement au mépris de l’écologie et du respect des populations locales.

Respirer mieux en France en limitant la pollution environnante? Oui. Clairement perma. Au détriment du reste de la planète? ……

 

 

Aménager un nouveau terrain en permaculture.

Vous venez d’emménager dans une nouvelle maison et le terrain est en friche? Vous ne savez pas par quel bout commencer? Dans cet article, vous trouverez quelques conseils pour aménager un nouveau terrain en permaculture , appelé aussi le design en permaculture.

1- Cerner vos envies.

C’est la 1ère étape. Que souhaitez vous installer sur votre parcelle?

Un potager seul ou accompagné:

– d’arbres fruitiers.

– d’un poulailler.

– d’un bassin.

2- Le « design » en permaculture.

Une fois vos envies cernées, la seconde étape consistera à placer correctement chaque élément. C’est l’étape fondamentale sur laquelle il vous faudra réfléchir longuement. Ne la négligez pas! La précipitation vous coûtera en énergie, en temps et en argent. Tout recommencer serait dommage!

Voici une liste (non exhaustive)  des éléments à prendre en considération:

– Si vous plantez des arbres, pensez à la future ombre qu’ils généreront et à leur taille à maturité.

– Votre potager devra profiter de plusieurs heures d’ensoleillement. Attention donc à ne pas le prévoir sous futur arbre qui créera beaucoup d’ombre!

– Poulailler et potager ne font pas bon ménage, chacun son emplacement!

– Le bassin sera éloigné des arbres pour éviter la pollution des feuilles/pollens.

– Pensez à la circulation dans votre potager. Prévoir des allées sous peine de devoir piétiner vos futures plantations!

3- Créer un terrain favorable pour ses futures plantations.

Un conseil:  mieux vaut parfois commencer petit plutôt que de se lancer dans un chantier chronophage et fastidieux.

Si l’espace que vous souhaitez consacrer à votre potager est conséquent, je vous conseille de le diviser en plusieurs espaces. Délimitez chaque espace comme par exemple expliqué ici.

Concentrez vous au fur et à mesure sur chaque espace.

Sur 1 ou 2 espaces, si vous souhaitez rapidement vous lancer au jardin, vous pourrez y consacrer du temps et de l’énergie selon les techniques traditionnelles de jardinage: désherbage, terre retournée, apport de fumier.

Sur les autres espaces, laissez la nature travailler à votre place pour aménager un terrain en permaculture sans efforts!

Pour désherbez rien de plus simple: recouvrez de cartons quelques semaines. Le manque de lumière empêchera la croissance des végétaux.

Une fois la terre nue, recouvrez la de tout élément végétal sous la main. Tonte, feuilles mortes, déchets de cuisine ( uniquement végétal). Tout fera l’affaire! L’important est de couvrir la surface du sol pour créer des conditions optimales à la vie. Insectes et vers de terre se feront un plaisir de travailler le sol pour vous.

Une autre technique consiste à ameublir la terre en cultivant des pommes de terre. Toutes les étapes ici.

Une fois la terre ameublie après quelques mois, elle sera prête à accueillir vos plantations.

A noter: vous pouvez également tenter sur vos espaces les cultures sur butte et en lasagnes sur des parcelles délaissées. Ce sont des techniques qui ont leurs avantages et leurs limites. Mon avis ici.

4- Choisir ses semis.

Lorsqu’on débute, c’est simple, on a littéralement envie de tout faire pousser.

Se procurer des graines peut s’avérer onéreux surtout lorsque l’on se rend compte une fois récoltée que personne à la maison n’aime le légume en question!

Choisissez selon vos goûts et n’hésitez pas à varier les saveurs au sein d’une même espèce! Il existe une infinité de variétés de tomates, courgettes, salades!

5- Penser son potager dans la durée.

Rien de plus satisfaisant que de recueillir les graines de ses propres légumes et de leur redonner vie les années suivantes…

N’hésitez pas non plus à ne pas tout récolter: laissez des plants en place ou des fruits au sol permettra un semis spontané lorsque celles ci monteront en graines.

 

Le design en permaculture sur votre terrain se développera grâce à vos observations et à vos expériences. A vous de jouer!

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Potager et fortes chaleurs- Comment limiter les dégâts.

Les températures en France s’envolent et les pluies se font rares.

Que faire pour protéger son potager des fortes chaleurs?

1- Pailler pour éviter l’évaporation.

Terre nue= évaporation de l’eau! Il n’y a pas de secret : pour permettre à l’eau de s’infiltrer dans la terre, couvrez la!

Les rayons du soleil assèchent la terre et forment une croûte: l’eau ruissellera sans atteindre les racines.

2- Attention aux serres et bâches.

On pourrait penser nos plantes à l’abri sous une bâche ou une serre.

Si elles peuvent en effet être protégées des rayons du soleil, gare à l’effet « four » dû à la chaleur! Aérez au maximum et arrosez autant que nécessaire.

3- Préférer un arrosage abondant la soirée que plusieurs en journée.

Le soir, vous éviterez le phénomène d’évaporation et vos plants profiteront de l’accalmie des températures et de l’eau pour se refaire une santé!

4- De l’arrosage malgré tout.

L’eau c’est la vie. Si en permaculture l’intervention de l’homme est censée être limitée voire nulle, rien ne vaut une bonne observation et du bon sens.

Il faut parfois plusieurs années pour que son système soit mature. D’ici là si vous constatez que votre potager souffre, arrosez!

Un système de goutte à goutte est peu onéreux et permet une gestion raisonnée de l’arrosage. En installer un est un jeu d’enfant! Pour un budget correct, vous pourrez donner un coup de pouce à vos plants sans efforts.

Ici, celui que j’utilise et dont je suis plutôt contente.

Voici pour les conseils d’urgence.

Cependant, étant donné les prévisions qui s’annoncent pour les années futures, je vous conseille la prévention.

1- Choisir l’emplacement de son potager.

Une exposition sans ombre de 10h à 18h est risquée. Pour la majorité des plantations, 4h/5h de soleil direct suffisent amplement.

Si cela est possible, multipliez les coins potagers à différentes expositions et semez selon les besoins de chaque plante.

2- Semer dense.

Cela aura pour effet de garder l’humidité et de créer de l’ombre naturellement.

3- Planter malin.

Les grandes tiges de maïs feront de l’ombre à vos plants de tomates. Les plants de patates douces tapisseront le sol.

Rien ne vaut l’observation…

 

Si malgré ces conseils, votre potager ne se relève pas des fortes chaleurs, ne baissez pas les bras! Chacun apprend de son expérience et la saison prochaine vous serez armés pour affronter la météo avec votre vécu!