Recette des olives en saumure

L’olivier se plaît désormais dans une grande partie de la France… Les olives grossissent à vue d’œil et il sera bientôt temps de les récolter. Toutefois impossible de les manger en l’état. Il faudra passer au préalable par le processus de « désamérisation »(comprendre enlever l’amertume). Dans cet article, vous trouverez une recette des olives en saumure.

1- Olives vertes ou noires?

Contrairement à la croyance répondue, il n’existe pas d’oliviers à fruits verts et d’autres à fruits noirs.

Les olives sont vertes puis noircissent progressivement sur l’arbre. Tout est donc une question de maturité du fruit!

2- Mon olivier ne donne pas d’olives.

L’olivier n’est pas pollinisé par les abeilles ( il n’existe pas de miel d’olivier par exemple).

Le processus de pollinisation est assez capricieux dans la mesure où il s’opère principalement par le vent. Si les conditions sont peu propices, la récolte sera maigre.

De plus, beaucoup d’oliviers ne sont pas autofertiles et ont besoin d’autres congénères pour fructifier ( rayon de 100m).

Enfin, l’olivier devra atteindre un certain âge  ( environ 5 ans).

3- Quand cueillir les olives?

Pour ma part, je les récolte en octobre/ novembre après la première gelée. L’aspect doit être uniforme.

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4- Recette des olives en saumure- Phase de préparation.

1- Cueillir les olives et les rincer abondamment. Éliminer les olives abîmées.

2- Recouvrir les olives d’eau froide dans un saladier en verre ( surtout pas en métal!). L’eau du robinet fonctionne bien chez moi.

3- Je saupoudre de sel  ( pas obligatoire, mais cela accélère le processus  de désamérisation).

4- Laisser reposer à l’abri de la lumière.

5- Brasser l’eau tous les jours ( mélanger avec une cuillère en bois, toujours pas de métal).

6- Renouveler l’eau toutes les 48h puis renouveler le processus à partir de l’étape 2.

7- N’hésitez pas à goûter une olive toutes les semaines pour vérifier où en est le processus. Lorsque vous les sentez presque prêtes, passez à l’étape 8.

8- Au bout de 30, 45 ou 60 jours ( et oui! ) vos olives ont perdu en amertume. Elles se sont éclaircies.

5- Recette des olives en saumure- Phase de conservation.

9- Dans une casserole faire bouillir de l’eau du robinet avec 10% de gros sel ( important, gros sel naturel, pas de sel de table qui contient le plus souvent des additifs). Exemple pour 1l d’eau = 100g de sel.

Certains se contentent d’une salinisation à 6%. Sachez que c’est possible mais pour ma part, je crains particulièrement le botulisme ( intoxication grave avec des productions non pasteurisées). Le taux de salinisation descend avec le temps. Avec un taux de 10%, le taux restera suffisamment élevé pour prévenir la prolifération de la bactérie.

10- Laisser tiédir l’eau.

11- Déposer les olives dans un bocal le parfait( le bocal vide aura été préalablement bouilli dans de l’eau chaude pour le désinfecter) bien les tasser. Recouvrir de la saumure jusqu’à immerger toutes les olives).

12- Déposer les bocaux dans un espace à température ambiante et à l’abri de la lumière pendant 2 mois.

13- Ouvrez le bocal: si une couche blanche flotte à la surface ou au fond du bocal, bonne nouvelle. Le processus de fermentation a bien fonctionné!Utilisez une cuillère en bois pour prélever les olives.

14- Sentez puis goûtez une olive. Si le goût et l’odeur sont normaux, il ne reste plus qu’à les déguster! Vous pouvez remettre le reste de la préparation dans la saumure et au frigo.

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Bon appétit!

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Association des légumes au potager selon leurs besoins en eau

Il existe plusieurs manières d’associer ses légumes. Dans cet article, nous nous intéresserons à l’association des légumes au potager selon leurs besoins en eau.

1/ Des besoins en eau naturels différents

Les légumes plantés au jardin ont des besoins par nature différents. Certains de part leur origine géographique, d’autres par la profondeur de leurs racines . Ils existent même des adaptations des légumes au fil des années selon leur vécu dans votre jardin. Ainsi la récolte de graines d’un plant qui aura survécu à une canicule auront davantage de chance de voir leurs besoin s en eau diminués les années suivantes. Les plantes s’adaptent au fil du temps. Ainsi elles sont également capables de limiter l’évaporation de leurs feuillages!

2/ Des associations par nature incompatibles

Les légumes feuilles ou à fruits nécessiteront une plus grande quantité d’eau que les bulbes.

En effet, les derniers auront tendance à pourrir en présence d’une quantité excessive d’eau.

Ainsi les oignons, ails et échalotes n’apprécieront pas les arrosages fréquents de vos salades ou pastèques.

La nature est toutefois bien faite: les légumes feuilles par exemple supportent très mal les grosses chaleurs et termineront leur cycle d’eux mêmes. Les arrosages n’ayant plus lieu d’être les bulbes peuvent terminer leur croissance avec un apport d’eau bien plus modéré.

Si vous tentez tout de même l’association ( légumes feuilles/bulbes), veillez à un bon drainage de votre eau d’arrosage, évitez le paillage pour ne pas conserver trop d’humidité dans le sol et arroser si possible peu mais fréquemment: cela permettra à l’eau d’accéder aux racines des salades en surface tout en évitant qu’elle atteigne les bulbes.

3/ Des systèmes d’arrosage différents selon vos légumes

Certains plants sont particulièrement sensibles à leur manière d’être arrosé: c’est le cas des solanacées et des cucurbitacées. Tomates, poivrons, courges, concombres, courgettes, etc développeront de l’oïdium ( feuillage blanchi) ou du mildiou ( feuillage jauni) en cas d’arrosage des feuilles. Il faudra donc absolument privilégier un arrosage de la base de la plante et évitant que les feuilles ne soient exposées par exemple au paillage et à son humidité ( il faudra supprimer les tiges trop proches du sol).

Au contraire, la plupart des légumes feuilles ( hors méditerranéens) ou les fleurs apprécieront d’être hydratés par un arrosage des feuilles.

Attention donc à ne pas mettre les légumes dans le même panier 🙂

4/Un tableau des besoins en eau des principaux légumes

A D-E P
aubergine  ++ échalote + panais +
aneth + endive + pastèque +++
artichaut +++ épinard +++ piment et le  poivron +
B F poireau ++
basilic +++ fenouil bulbeux +++  pois +++
betterave ++ fève ++ pomme de terre +
brocoli ++ H potiron ++
C le haricot ++ Q – R
cardon ++ L radis ++
carotte + laitue +++ rhubarbe +++
céleri branche ++ lentille+ romarin +
céleri-rave +++  M roquette ++
cerfeuil +++ mâche +++ S
chicorée +++ maïs++ salsifis +++
chou d’hiver +++ menthe+++ sarriette +
chou Bruxelles + melon+++ sauge officinale ++
chou-fleur +++ soja+++
coriandre ++ N T
cornichon et le concombre +++ navet + thym +
courge et la courgette +++ O tomate ++
cresson alénois +++ oignon +
crosne + origan +
oseille +

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Les principales erreurs à éviter au jardin

Les beaux jours reviennent et c’est décidé: cette année vous vous occupez du jardin! Afin d’éviter quelques déceptions, vous trouverez dans cet article les principales erreurs à éviter au jardin.

 

1/ Se ruiner dans l’achat de graines en tous genres.

Les catalogues font rêver et pourtant c’est le premier piège: vouloir tout planter.

Le prix de chaque paquet varie entre 2€50 et 4€, autant dire que la facture peut vitre grimper!

Mon premier conseil, si vous débutez au jardin est de sélectionner au maximum 5 types de graines maximum. Se concentrer sur toutes les étapes pour réussir les semis demande du temps et un suivi attentif. S’éparpiller se révèle être donc une source potentiel de pertes de temps mais aussi d’argent.

De plus, il est tout à fait possible de réussir à cultiver un potager sans acheter des graines: les graines de vos tomates, poivrons et autres légumes de saisons pourront tout à fait germer et produire des récoltes satisfaisantes!

 

2/ Démultiplier les zones de culture.

Si vous débutez en jardinage, je vous conseille vivement de vous concentrer sur des zones spécifiques et délimitées. Cela aura plusieurs avantages: arrosages ciblés, suivis des pousses, temps consacré au jardin moins long.

Il ne faut pas oublier que les végétaux sont des êtres vivants et qu’à ce titre, ils ont besoin d’attention: si votre temps dédié au jardin est limité, mieux vaut donc le centrer pour mettre toutes les chances de son côté.

Petit à petit, vous pourrez agrandir vos zones de culture.

 

3/ Se procurer des plants onéreux.

La croissance des végétaux demande de s’adapter à un temps propre, souvent déconnecté du nôtre. Vouloir profiter de récoltes rapidement implique d’investir dans des plants coûteux.

La stratégie est aléatoire. En effet, installer une plante n’est pas forcément couronné de succès. Ces dames sont souvent capricieuses et pourront malgré toutes les attentions ne pas apprécier leur nouvel environnement et dépérir.

Il est souvent plus pertinent d’investir dans un plant plus jeune et donc moins cher. Parfois même, la croissance est vigoureuse et très vite, le plant peut atteindre la hauteur souhaitée si l’adaptation est bonne.

 

4/Installer un poulailler ou un bassin sans avoir réfléchi aux conséquences que cela implique.

L’autosuffisance et le souhait de créer une harmonie chez soi ne doivent pas être les seuls moteurs au choix d’accueillir des êtres vivants .

Au même titre qu’un chat ou un chien, les poules et poissons devront être nourris correctement et bénéficier d’un environnement agréable même en cas d’absence. Pour plus de précisions, vous pourrez lire mon témoignage ici.

 

5/ Espérer une autosuffisance absolue et rapide.

C’est une folle promesse mais aussi la plus douce : espérer nourrir sa famille grâce au jardin.

Si certains y tendent plus ou moins, la réalité est qu’une autosuffisance est très difficile voire impossible à atteindre. Elle nécessite un espace assez vaste, un travail acharné mais aussi un lien avec autrui pour pouvoir échanger et se procurer ce dont on a besoin.

Jardiner et cultiver permettent de se réapproprier des savoirs égarés, de se satisfaire d’avoir réussi à maîtriser une nature insaisissable et enfin à éprouver une fierté certaine de consommer le fruit de son travail. Toutefois, ceux qui ont tenté l’aventure vous le confirmeront: une autosuffisance absolue et rapide telle qu’on la conçoit, sans renier drastiquement sur nos besoins et habitudes de vie, est une chimère.

 

Ces quelques recommandations visent à éviter que plusieurs apprentis jardiniers baissent les bras ou soient déçus par des promesses qui n’en sont pas vraiment.. Avoir à l’esprit que quoiqu’il arrive, la nature reprend toujours le dessus n’est pas un aveu d’échec mais bien une forme d’humilité que tout bon jardinier devrait avoir à l’esprit 😉

 

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